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Le baillement : forcément un signe d'ennui ?

Nous baillons 250 00 fois au cour de notre vie soit 5 à 10 fois en moyenne au cour d'une journée (merci Wikipédia).

Une mesure de notre ennui ? Pas forcément. Il à diverse fonction : sociale, stimulateur ou relaxant,

Social car le bâillement est contagieux  : le fait de voir quelqu'un bâiller nous fait bâiller par résonance émotionnelle - le fait de ressentir la même chose qu'une personne en la voyant. Les éthologue, spécialiste du comportement, pense que c'est un moyen "d'être sur la même longueur d'onde", voir quelqu'un faire la même chose que nous inconsciemment (si on à l'impression qu'elle fait exprès ça ne marche pas) la rend plus sympathique.

Stimulateur car lorsque que l'on ouvre grand la bouche, deux muscles antagonistes agissent : les muscles masticateurs et les muscles digastriques. Lors de la contraction des masticateurs un influx nerveux et envoyé jusqu'à "la formation réticulé" et le "locus corruleus", toux deux responsables de l'attention de des cycles d'éveil-sommeil. Rajoutons que le locus corruleus participe à la vigilance et fait partie des zones cérébrales préparant l'organisme au danger (cette préparation c'est le stress). Cette dernière information nous amènes à un autre bâillement qui apparaît lorsque l'on est nerveux. Ces deux zones sont indiquées sur le schéma à coté. Je rajouterai qu'elles sont sur le tronc cérébrale donc sous le repli du cerveau que j'ai maladroitement recouvert de rouge et de bleu XD

Le "bâillement d'émotivité" est une réaction à la nervosité. Il est parfois associer au désirs, ainsi bâillement et étirement serait signe d'attirance sexuel. Personnellement j'ai tendance à pensé comme Givens : c'est la nervosité, la tension dû au phénomène de cour (séduction au sens comportemental) qui provoque le bâillement. L'attirance et la peur du rejet, même absent du champs de la conscience provoquerait alors un bâillement d'émotivité. 

Régulateur thermique :Certain études tendent à montrer que le bâillement pourrait refroidir le cerveau. Gallup et Eldakar de l’université de Princeton  à testé 160 sujets, 80 en été, 80 en hiver à Tucson en Arizona. Mesurant le nombre de bâillement en moyenne par jour, il ont trouvé que le nombre de bâillement était plus grand lorsque l'air était plus froid (donc plus apte à refroidir le cerveau ^^) soit en hiver.
Certain pourrait répliquer que c'est peut être juste parce qu'on est plus fatigué en hiver : moins de temps d'exposition au soleil, moins réveillé donc plus de bâillement pour stimulé les centre de l'éveil ( sir Corruléus et miss Formation Réticulée).
Cependant, Gallup (toujours lui) avait fait une autre expérience où il installait des sondes sur le crâne de rats afin de mesurer la température avant et après bâillement : le bâillement amenait à une baisse de la température cérébrale, puis cette température revenait progressivement à sa température initiale.

Lorsque votre interlocuteur bâillera, demandez vous si c'est vraiment de l'ennui qu'elle ressent :)

Article sur le baîllement pour refroidir le cerveau : site de l'université de Princeton (en anglais)

Site généraliste sur le bâillement (disponible en français et en anglais)

Article du D.Walusinsky sur le bâillement (en français)

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