Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du avril, 2019

C'est officiel, un premier centre de recherche universitaire sur l'utilisation de substances psychédélique va ouvrir en Angleterre

Cela paraîtra anecdotique à certain, des recherches sur les effets de drogues psychédéliques sont produites depuis des décennies. Cependant, en plus de se consacrer spécifiquement sur ce sujet, ce centre ouvert et dépendant à la fois de l'Imperial College London et du Imperial College Healthcare NHS Trust, axera ses recherches sur les effets des substances hallucinogènes sur certains troubles et de la possibilité de les utiliser pour étudier la conscience. Il faut dire que l'Imperial College London n'en est pas à son coup d'essai : Carhart-Harris & al (2017) par exemple ont étudiés les effets de la psilocybine, une substance tirée du psylocybe, un champignon hallucinogène, sur les patients dépressifs ne réagissant pas aux anti-dépresseurs. Et ce n'est qu'une étude parmi tant d'autres. C'est ce même Robin Carhart-Harris de l'étude ci-dessus qui dirigera ce centre de recherche. Un autre objectif est d'en faire un prototype des établissement

Les mystèrieuses stats du bonheur : 1. La part génétique

Ce billet est le premier d'une série de trois article sur la formule des 50%-40%-10% d'influence - respectivement génétique, de choix d'activité et environnementales – sur le bonheur. La deuxième partie est ici . La troisième partie est en cours de rédaction. Le saviez-vous : 50% de votre bonheur dépend de vos gènes, 10% de vos conditions de vie et 40% de la manière dont vous décidez de conduire votre vie. C'est scientifique, ne discutez pas... Mais comment on le sais ? Et si c'était un de ces chiffres fantaisistes sortis de nulle part et ne servant que d'argument marketing ? Une sorte d'équivalent des seuls 10% du cerveau que nous utiliserions ? J'ai une bonne nouvelle, contrairement au 10% d'utilisation du cerveau, dont on n'a absolument jamais su d'où ça sortait, les pourcentages sur le bonheur viennent bien de quelque part. Plus précisément, ces chiffres sont ceux donnés par Sonja Lyubomirski dans sont ouvrage : The Ho

Brève : décès de Paul Greengard, l'homme qui révolutionna les neurosciences.

Ce 13 avril 2019, Paul Greengard, un chercheur en neuroscience de l'université de Rockfeller est décédé. Paul Greengard, c'est 70 ans de recherche (oui il était aussi âgé que ça) et un prix Nobel de physiologie et de médecine reçu en 2000 avec Arvid Carlsson et Eric Kandel concernant leurs travaux sur l'action des neurotransmetteurs sur les cellules nerveuses. Avant lui, on prêtait beaucoup plus attention au mécanisme de transmission nerveuse électrique. Grâce à lui, on a su que la majorité des transmission nerveuses se font par voie chimique (= neurotransmetteurs) et l'on sait comment ça marche. Pour élucider cela, Greengard & Carlsson étudièrent la dopamine et ses trajets entre les cellules nerveuses. Dés les années 60, il mets au jour le fonctionnement de la dopamine. Celui-ci est décrit dans un article plus récent, The neurobiology of slow synaptic transmission (Greengard, 2001) : neurone 1 libère un neurotransmetteur (de la dopamine par ex.) dans

Mini-fail de la synergologie : la fente palpébrale

La synergologie se définit comme « la discipline qui permet de décrypter le fonctionnement de l'esprit humain à partir de la structure de son langage corporel afin d'offrir la communication la mieux adapté » (Turchet, 2015). Elle s’appuierait sur un « éthogramme » reliant des milliers de gestes, postures, expressions faciales, zone de démangeaison (visible par l'acte de se gratter) à des significations très précise. Je mets éthogramme entre des guillemets car il me semble qu'en éthologie, si un éthogramme est bien un répertoire de comportements se voulant le plus exhaustif possible, il s'y rajoute un description du contexte et éventuellement de la fonction de ces comportements se voulant le plus objectifs possible. Ainsi on ne parlera pas de l'immobilité tonique du rat (lorsqu'il se fige) comme d'une expression de la peur, mais comme un comportement lors d'une situation de danger. Dans un éthogramme, la boite noire (pensées et émotions) ne sont pas