Accéder au contenu principal

Les dauphins sont-ils vraiment nos amis ?

 

Qui n'a jamais entendu parler du dauphin ? On a tous en tête Flipper, ou d'autre exemple de dauphins comme d'un animal gentil, joueur et sauvant même des vies.



Pourtant, il se pourrait que ce ne soit qu'un mythe. Justin Gregg, un scientifique travaillant avec le Dolphin Communication Project à écrit un article (anglais) sur Aeon.co et que je ne résiste pas à vous partager (et à en traduire une partie) ici.

Pour rentrer dans le vif du sujet, sa conclusion est que la relation que nous avons avec les dauphins est plutôt équivoque. Mais pourquoi cette conclusion ? Premièrement, nous sommes en contact régulier avec seulement quelques espèces de dauphins (dauphins communs à bec court ; dauphins rayés, dauphins de Fraser, dauphins de Commerson, dauphins de Clymène...). Deuxièmement, ces rencontres ce font dans des situations particulières. Troisièmement, ça ne se passe pas toujours bien.

Prenons le cas des dauphins solitaire sociables : C'est le cas de dauphins semblant rechercher activement le contact d'humains comme substitut à l'absence ou à la rareté de relations avec ses congénères. Un bon nombres des cas recensés et étudiée par la communauté scientifiques (13 sur 29) ont montrés un des comportements sexuels dirigés vers les humains. Cela implique la présence d'érections et des tentatives de coït. Les femmes en sont plus souvent victimes, certains dauphins jaloux allant jusqu'à chasser les humains mâles les accompagnant. Cela peut aussi passer par des abductions : éloigner leur objets d'intérêt en mer en les empêchant de retourner vers la côte, les enfoncer dans le sable du fond de l'océan. Des comportements agressifs ont aussi été observé, résultants en côtes cassées, foie éclaté...

Il y a aussi le cas des dauphins approvisionnés, c'est-à-dire attirés grâce à de la nourriture. Si les dauphins peuvent se montrer curieux et amical par moment, on reporte aussi des cas de comportements agressifs de sorte qu'aux Etats-Unis il est interdit de nourrir et d’interagir avec les dauphins.

Il existe aussi des zones où les dauphins sont en contact réguliers avec des humains : pêcheurs, touristes... Ils se montrent assez amicaux et joueurs. Cela n'empêche pas certains accidents.

Mais alors, ces histoires magnifiques de dauphins sauvant des personnes perdues en mers, les remontant pour respirer, les entourant pour les protéger des requins ? Ce sont des comportements qu'ils adoptent entre-eux (on appel même ça des comportement épimélétiques), donc il n'est pas étonnant de l'observer avec des humains. Ceci dit, contrairement aux comportements agressifs ou sexuels, les sauvetages n'ont pas été filmés, de sorte que nous dépendons du témoignages de personnes qui étaient aux porte de la mort, ce qui n'est pas une condition optimale pour mémoriser avec clarté ce qui se passe, même l comportement des dauphins qui vous sauveraient. A l'inverse des cas de dauphins fuyant en présence de requins, laissant un naufragé en dangers, ou même essayant de noyer quelqu'un tombé à l'eau ont été rapportés.

Au final, le dauphins reste un animal comme un autre, et non pas cette espèce animale fantasmé qui serait incroyablement altruiste, et aurait même un intelligence hors du communs lui permettrait d'équilibrer les vibrations de la Terre et guérissant les ondes cérébrales avec leurs cris (coucou oceanplasma.org!). Ils ont répertoire comportementale adapté à leur mode de vie. Si celui ci inclut le partage d'un environnement avec d'autres espèces il peut jouer et même aider ceux-ci. Mais dans des cas de stress, ou de situations mal interpréter, d'autres aspect de ce répertoire comportementale se manifesteront, et ça inclus l'agression, ou même des jeux dangereux (un dauphin n'est pas sensé savoir qu'un être humain ne peut pas faire de l'apnée aussi longtemps que lui et que le garder sous l'eau va un tout petit peu le tuer).


Petite anecdote amusante, j'ai appris grâce à cet article que l'on connaît un témoignage d'un pêcheur qui en 2012, aurait été ramener vers la côte par un requin !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mini-fail de la synergologie : la fente palpébrale

La synergologie se définit comme « la discipline qui permet de décrypter le fonctionnement de l'esprit humain à partir de la structure de son langage corporel afin d'offrir la communication la mieux adapté » (Turchet, 2015). Elle s’appuierait sur un « éthogramme » reliant des milliers de gestes, postures, expressions faciales, zone de démangeaison (visible par l'acte de se gratter) à des significations très précise. Je mets éthogramme entre des guillemets car il me semble qu'en éthologie, si un éthogramme est bien un répertoire de comportements se voulant le plus exhaustif possible, il s'y rajoute un description du contexte et éventuellement de la fonction de ces comportements se voulant le plus objectifs possible. Ainsi on ne parlera pas de l'immobilité tonique du rat (lorsqu'il se fige) comme d'une expression de la peur, mais comme un comportement lors d'une situation de danger. Dans un éthogramme, la boite noire (pensées et émotions) ne sont pas

Lillienfield, un modèle pour les sceptiques et les psychologues.

 L'article qui suit risque de prendre un ton plus personnel. Déjà je me sens particulièrement redevable par rapport à ce psychologue en particulier. De plus, cet article est écrit à la hâte. "A la hâte sans donner de nouvel depuis plusieurs mois!? C'est la meilleure !" Et vous auriez raison. Ce serait parfaitement justifié.  Mr, Scott Owen Lilienfield, est mort à 59 ans, d'un cancer du pancréas, le 30 septembre de l'année 2020. Né le 23 décembre 1960 dans le Queens, il était expert en dans les troubles de la personnalité . Notamment on lui doit des recherches sur le trouble de la personnalité psychopathique.  Finalement, on avait que des données en rapport avec la loi, sur les critères de la psychopathie (sauf les critères de Cleckley et Hare, qui peuvent tout de même recouvrir des réalités hors incarcérations). Lilienfield nous décomposera le trouble de la personnalité en trois axes: la dominance sans crainte , la tendance à la méchanceté , et l' impulsiv

Les mystèrieuses stats du bonheur : 1. La part génétique

Ce billet est le premier d'une série de trois article sur la formule des 50%-40%-10% d'influence - respectivement génétique, de choix d'activité et environnementales – sur le bonheur. La deuxième partie est ici . La troisième partie est en cours de rédaction. Le saviez-vous : 50% de votre bonheur dépend de vos gènes, 10% de vos conditions de vie et 40% de la manière dont vous décidez de conduire votre vie. C'est scientifique, ne discutez pas... Mais comment on le sais ? Et si c'était un de ces chiffres fantaisistes sortis de nulle part et ne servant que d'argument marketing ? Une sorte d'équivalent des seuls 10% du cerveau que nous utiliserions ? J'ai une bonne nouvelle, contrairement au 10% d'utilisation du cerveau, dont on n'a absolument jamais su d'où ça sortait, les pourcentages sur le bonheur viennent bien de quelque part. Plus précisément, ces chiffres sont ceux donnés par Sonja Lyubomirski dans sont ouvrage : The Ho